Nostalgie des collines
Nostalgie des collines

Nostalgie des collines et montagnes : Réflexions sur la nature

Je suis un enfant des collines. J’ai quitté ces reliefs depuis quelques années pour un horizon sans forme. L’océan n’est pas très loin et des forêts et bois s’étendent sur la région médocaine. Pourtant, la nostalgie des collines me hante, les formes charnelles des collines du Luberon me manquent.

Un regard depuis les airs

J’ai eu le déclic lors d’un déplacement en avion qui traversait la France. Cela fait déjà quelques années. J’étais effaré de constater que la plupart des paysages ont été dévastés par des cultures et du béton. Ils se dessinent sous mes yeux vissés derrière le hublot, un craquellement immonde de la croûte terrestre. Des tracés géométriques ont colonisé l’innocence du règne animal et forestier. L’homme est incontestablement un parasite à la surface de la peau ravagée du monde terrestre, maritime et atmosphérique. Cette prise de hauteur ne permet plus de trouver confortable la pomme pourrie qui nourrit abondamment les vers et les moucherons.

Les collines, sanctuaires de vie

À l’origine du big bang et lors de la création de la planète bleue encodée au sein de sa matrice, les montagnes et les collines se sont élevées comme des verrues protectrices presque infranchissables. Ces espaces se dressent fièrement pour ralentir la progression du primate au sommet de la chaîne alimentaire. La rébellion passive de ces géants minéraux ne permet pas l’ouverture de zones industrielles et commerciales. Pas de drive possible pour commander un menu avec une grande frite. Ici, la vie et la biodiversité sont accueillies à bras ouverts. Ces joyaux verts comptent leurs feuilles en regardant le spectacle génocidaire de tous ces habitants.

Une réflexion sur notre impact

J’ai le cœur meurtri de faire partie des métastases qui s’attèlent patiemment à modeler un caillou sans vie qui pourtant en était le berceau. On se déracine mutuellement sans comprendre comment nous avons pu donner le blanc-seing aux parricides que sont nos gouvernements et leurs alliés insensibles. Je rêve que demain, l’homme et la femme puissent enfin prendre leur juste place. Ainsi, ils ne détourneraient plus le regard face à la cupidité contemporaine qui détruit notre habitat ainsi que toutes ces parcelles de vie.

Un espoir pour l’avenir

Je finirai par vous dire que si vous souffrez de la situation actuelle, c’est que vous avez hérité aussi du don que le big bang a encodé dans les collines et montagnes. En effet, vous êtes un rempart à l’absurdité de nos vies. Je l’espère, vous propagerez l’amour et le retour à l’équilibre de notre espèce parmi les millions d’autres.

Roland Martinez BLOG – Regards Classe Moyenne

Pour en savoir plus sur la destruction des habitats naturels, consultez La destruction des habitats | naturefrance

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